Présentation collection LCS (Thomas)


Un bel aperçu des richesses produites par Le Coq Sportif datant d’une trentaine d’années nous ait présenté par Thomas, alias Ogchucks69. Ancien membre du forum Sneakers.fr, Thomas collectionne des paires vintage et suit également de très près l’actualité du Coq en espérant voir des rééditions fidèles aux modèles d’époque.  Il nous en dit d’avantage sur le sujet :

"Depuis quelques année LCS s’est lancé dans la réédition de ses modèles sorties dans les années 90. Je pense que Le Coq a fait de bons choix, ils ont vraiment bien bossé leurs rétros et voulaient vraiment se rapprocher du shape des modèles OG.
Pour cela ils ont contacté les collectionneurs et amateurs des modèles vintage pour compléter leur recherche d’archives. La R1000 a par exemple eu le droit a une multitude de collaboration pour se relancer (Afew, Titolo, 24kilates et dernièrement avec Opium un des pionniers en France). Les choix de couleurs et matières étaient cool en général et ils ont également pu sortir des modèles fabriqués chez nous en France comme pour la collab Opium ou sur une R800 toute cuir. Pas sûr que tout cela ait suffit a entrainer la nouvelle génération (qui snob totalement le vintage… ) avec eux mais si Le Coq passe par là j’aurais bien aimé voir la réédition des R1100 et R850, deux modèles que je n’ai pas réussis a trouver à ma taille et qui étaient mes préférés".
 
Un entretien chez ninkimag.fr complète la présentation de Thomas (2015).


































Survêtement Le Coq Sportif



Survêtement Le Coq Sportif made in France, en dropnyl et HELENCA, avec fermeture à glissière de marque Éclair.

Informations complémentaires venant de l’ouvrage de Roland Camuset :

"Il me faut ouvrir ici une parenthèse pour rappeler aussi que, si la broderie apparut sur les maillots du Tour, les Jeux Olympiques de ROME (1960) ceux de TOKYO en 1964 nous poussèrent à envisager une broderie spéciale sur nos productions de survêtements.

Il est évident que les Jeux Olympiques provoquent un engouement considérable de la part de millions de spectateurs (avec la télévision, des centaines de millions aujourd’hui), et beaucoup de fabriquant sur le marché mondial utilisent les fameux anneaux.

Dans ces années, notre production de survêtements de sport, quoiqu’ascendante, était encore destinée uniquement aux sportifs français. Comme le précise le règlement de l’utilisation des anneaux olympiques, il nous était formellement interdit de nous en servir. Mais nous venions de créer le premier survêtement en fibres synthétiques pour les athlètes français sélectionnés aux Jeux de ROME 1960 ; nous nous risquâmes donc à sortir un sigle comme ci- dessous : un petit coq au milieu des anneaux conventionnels.

Il eut un vif succès en France, Ce fut d’ailleurs la première production en grande série qui fut brodée industriellement.

Afin d’éviter toute éventuelle attaque des autorités des Jeux Olympiques, nous  évitâmes de déposer cet emblème. La Commercialisation, cependant, en fut largement exploitée, et nous achetâmes de nombreuses machines à broder. Ces machines permirent de faire en une seule opération 12 ou 18 petits motifs (il s’agissait de marquer en série tous nos survêtements) ; la broderie était réalisée en deux coloris : fil d’argent ou fil d’or donnant à l’emblème le plus bel effet. Nous éditâmes des dépliants et catalogues mentionnant nos survêtements brodés avec le coq et les anneaux. Nous ne reçûmes aucun avertissement ni aucune sanction. Notre sigle fut donc admis sans doute parce que nous étions fournisseur des athlètes tricolores."